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Créations et copies de tableaux impressionnistes: Photo poésie

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vendredi 30 août 2024

Photo poésie




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La Louve et la Pie.


La Pie :

Vous avez un doux pelage,
Mais la couleur ne fait pas rêver,
Ce n'est pas terrible comme camouflage,
Et l'odeur prouve que ça doit être difficile à laver.

La Louve :

Je sens que je vais m'énerver,
Je ne connais pas l'empaillage,
Mais je sais que je vais me gaver,
De plumes, de chair, d'os et de cartilage.



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photo poésie
La demande en mariage de Mr le Merle

                                                                       Mr le Merle :


Je suis un oiseau romantique,
Veuillez accepter ce présent,
N'ayant que très peu d'argent,
C'est une bague en plastique.

 Mlle Merle :

" Vous êtes plutôt un comique,
et vous faites les poubelles,
partez d'ici à tire d'aile,
et aux pas de gymnastique.
                          
                  ****                      

              



Le renard dans les marguerites


Je prends le Soleil,
Dans les marguerites,
Et me réchauffe les oreilles.

Traînant une petite bronchite,
J'ai besoin de sommeil,
Et fais de ce lieu mon gîte.

J'irai plus tard à la basse cour,
Où les poules habitent,
Mon estomac fait un discours.


                                                                                 ****







Je suis une jolie chatte
à robe blanche,

aux taches grises,
sur les pattes,

si on les grattes,
par surprise,

de plaisir,
je miaule.

Autour de mes yeux un peu de khôl,
pour faire la belle si on me branche.

En revanche jamais d'alcool,
du lait et des souris en tranches.

Je ne suis pas trop pour la picole,
je cours partout et me déhanche.



                                                                                ****


poèsie Louise Brooks photo poésie
Louise Brooks

J'étais une jolie fille,
Et vous montre mon plus beau profil,
Voici ma silhouette gracile,
Je fais quelques battements de cils,
Et votre cœur vacille.

Mon passé vous rattrapant,
Sur ma beauté se faufile,
Voyez là sur mon profil,
Une lumière la frappant,
Provoquant un effet diamant,
Du plus bel effet charmant.

Cela est un peu déprimant,
De penser à mon corps dormant,
Dans la terre se consumant.

Mais j'ai vécu avidement,
Et, voyageant tranquillement,
Mon âme fuit au firmament.



                                                                               ****       


photo poésie jeff Buckley
Jeff Buckley




Voici mon visage
Que ne marque plus le temps
De ses outrages.

Se noyer au printemps
Dans un froid marécage
Et mourir à trente ans.

Ne reste que mon image
Et mon corps dormant
Sous les feuillages.

                                                                             **** 





Poème assassin.

Me voilà donc au tribunal,
pour un caprice brutal,
j’ai étranglé mon épouse,
et regrette ce geste fatal,

voici mon avocat vénal,
un pro des glandes lacrymales,
il coûte un max de flouse,
et me donnera l’air moins bestial,

dans un silence de cathédrale,
les jurés, l’air impartial,
pour ma femme sous la pelouse,
me colle la peine maximale.

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Faites l'amour,
pas les magasins,
on est mieux sur ses coussins,
qu'à Carrefour,
sur le mur, le voisin,
joue du tambour,
avec ses mocassins.

Faites l'amour,
pas les magasins,

résultat des courses,
ces deux activités vident les bourses.

    ****    



Je cherche un emploi,
dans l'accueil comme hôtesse,
les qualités à mon endroit,
je n'ai pas de paresse,
et de très belles fesses,
quand le patron les voit,
il déstresse et décompresse,
puis lorsque je m'assois,
perdant de vue l'envie qui l’oppresse,
il déprime et boit,
et sombre dans l'ivresse,
oubliant l'espoir que je caresse,
l'augmentation de mon salaire qui décroit.


    ****    

Voyez vous mon amour,
à défaut de me pendre à votre cou,
je le ferai dans ma salle de séjour,
à une poutre couleur acajou.

Et j'ai aussi au plafond,
une araignée qui fait des bonds,

la seule chose qui la chasse,
est de me noyer au Chivas,

cela provoque des appels d'air,
au cerveau et dans les artères.

J'évite les barbituriques,
si l'on se rate c'est la colique,
et l'estomac par le lavage,
vous fait payer les ravages.

Non, je vais continuer ma vie,
et combler mes envies,
ne plus m'occuper des dingues,
sinon, et bien on se flingue.

    ****    



Adieu monde cruel,  bonjour monde éternel
Adieu monde cruel,
bonjour monde éternel



Adieu monde cruel,
bonjour monde éternel,
enfin le bout du tunnel,

je me baladerai, immatérielle,
je serai immortelle,
une âme en peine perpétuelle,

au revoir les arcs en ciel,
et les humains exponentiels,
aux attitudes démentielles.

Adieu monde cruel,
je pars vers le néant,
mon âme voyageant,
me guide, instinctuelle,

au départ du grand voyage,
je m'accroche et reste sage,
j'ai un peu peur du décollage,

pendant la mise en bière,
quand le chêne m'enserre,
mon âme dans l’éther,
de l'espace, fuit le cimetière.


    ****    

Poème en "eur" mineur

Sous les arbres où est ta demeure,
tout près de là, un bosquet en fleur,
je l'ai trouvé dans le jour qui se meurt,
sur le marbre, un rayon enchanteur,
que le Soleil, dans son rôle d'éclaireur,
frappait en rouge comme un indicateur,
en m'approchant s’amplifiât la fraicheur,
puis, brutalement s’emballât mon cœur,
une pierre tombale à l'effet dévastateur,
dessus, ton nom gravé en lettre majeur.

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photo poésie
Minuit


La nuit me fait peur,
et accélère mon cœur,
un monstre imaginaire,
est dans le secteur.

Je me blottis dans la douceur,
de mes draps de couleurs,
la seule chose qui éclaire,
c'est l'astre voyageur.

Les anti-dépresseurs,
jouent les perturbateurs,
voir l'étoile polaire,
à cette heure ?


    ****    

Trottoirs à l'atmosphère salace,

dans la nuit de velours,
où mon cœur semble si lourd,

et ma chair si lasse,

sous les étoiles, le noble toit,
pèse sur mon âme brisée,
les passants moitiés clochardisés
amplifient mon désarrois,

les rues à l'ambiance crasseuse,
alourdissent les lieux,

tandis que me perle aux yeux,
des larmes vénéneuses,

c'est le souvenir des lieux,
de mon enfance bienheureuse.

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En plein dans mon rêve,
voir la Tour Eiffel !
Apparition brève.
Le réveil sonne, ponctuel.

Matin gris, ville sale
regard par la fenêtre
atmosphère hivernale
confirme le thermomètre.

Des feuilles sans sève
s'amoncellent
l'automne achève
un été charnel.

Je pars au travail,
le métro, un cheptel,
j'arrive, passe le portail
et vois la Tour Eiffel !

    ****    

Le chat Schrödinger
Le chat Schrödinger


Je suis un matoumaticien,
qui n'aime pas trop les chiens,

mon maitre était un physicien,
et il était Autrichien,

un as en physique quantique,
même s'il était du genre lunatique.

Je suis bien élevé et charmant,
je suis le chat Pauli,

et je suis toujours bien vivant,
je ne suis pas celui de Schrödinger,

c'était juste avant la guerre,
où nous vivions en rêvant,

mon équation préférée est E=mc²,
Envie = mille croquettes au carré.

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                                               Dolorès au regard noir
regard noir
regard noir



Au reflet de mon miroir,
j'ai un visage symétrique,
et de grands yeux noirs. 

vous pouvez me croire,
j’ai le regard hypnotique.

Je suis énigmatique,
et, surtout le soir,
j’ai un côté romantique,

Il est facile de m'émouvoir,
avec des envolées lyriques, 

mais je vais vous décevoir,
je préfère l’amour ludique,
et les brèves histoires.

Avec mes pensées chimériques,
et des rêves sans espoirs,
vivant dans une ville dortoir,
j'ai envie de barbiturique.


                                                         



J'irai revoir ma Normandie,
c'est l'endroit où j'ai grandi,
revoir le paysage tout vert,
du petit coin de paradis.

Dans cette région bocagère,
une chaumière particulière,
me rendait tout ébaudie,
de voir la petite fermière.

Ma mémoire s'engourdit,
au milieu de tous ces taudis,
dans la banlieue mortifère,
c'est l'esprit qui s'alourdit.



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